1799

L' Œuvre Jean-Joseph ALLEMAND

1855 – 1950 : Beauregard

L’ Œuvre Jean-Joseph ALLEMAND

Marseille sous la Révolution : un jeune homme, au mépris du danger et contre l’avis de sa famille pro-républicaine, décide de s’engager au service de Dieu. Cette aventure originale va conduire  J-J Allemand à  fonder son Œuvre pour les jeunes.

Jouer et prier en sont le message et la clé de voûte.

Mais ce qui fait la force de l’Œuvre, c’est de savoir s’adapter et aussi, dans certains cas, de savoir innover.

En responsabilisant ses membres qui s’occuperont des plus jeunes, elle préfigure l’animation d’aujourd’hui.

En intégrant des laïcs également religieux dans son équipe dirigeante, elle fonde une nouvelle communauté religieuse. « Œuvre » va prospérer, s’agrandir, créer des annexes. Par la suite, d’autres organismes s’inspireront de cette expérience !

1848

Charité

Laval, en 1855, était un petit chef-lieu de 18 000 habitants, dans un département de       37 0000 Mayennais .                Près de 10 000 mendiants séjournaient sur son territoire.

Avec l’aide de l’Etat, de grands travaux étaient entrepris : construction des quais, assainissement des bas quartiers, création de nouvelles artères.

La misère n’y était pas rare et les jeunes gens trop souvent livrés à eux-mêmes y risquaient les pires déboires.

En 1848, des hommes généreux se dépensaient sans compter pour venir en aide à cette jeunesse délaissée. Parmi eux M. Louis-Auguste Guays des Touches était un des plus ardents ; il était né à Angers le 10 août 1828. Issu d’une vieille famille lavalloise connue dès le XVIe siècle. Son père était juge au tribunal de Laval.

M.Guays devait, à sa très grande bonté et à son incommensurable charité, les surnoms de « Frère quêteur » et de « prêtre laïque » !

L’Union Sportive de Beauregard

1856

Déclaration auprès de l'évêché par M. de Touches.

Le 13 mai 1855, sur le lieu-dit « Le Petit Beauregard »,  il ouvrait les portes de son association à 12 garçons, 8 jours après ils étaient 24 et les demandes d’admission affluaient sans cesse.

1864

Inauguration de bâtiments

En 1864, M. de Touches, de ses propres deniers et de quelques dons généreux, faisait élever tous les bâtiments utiles à un patronage modèle : chapelle, salles de jeux, gymnase avec tous ses accessoires et un théâtre avec un balcon.

L’ensemble était inauguré le 28 janvier.

1902

Inauguration du Palais de l'industrie.

Que faisait-on à cette époque à l’œuvre ?

Chaque dimanche, 8 h, les portes s’ouvraient, les enfants écoutaient la messe, puis ils s’en retournaient dans leurs paroisses respectives pour y suivre ou chanter les grands offices. Dès 13 h, tout ce petit monde envahissait les cours et l’on y pratiquait tous les jeux connus : les barres, la balle au chasseur, le ballon, les quilles, les boules, l’escarpolette !

Si le temps n’était pas de la partie, on s’adonnait aux cartes, au loto, aux pacifiques dominos et même à l’antique jeu de l’oie. Les plus grands, en compagnie du directeur, pouvaient fumer une cigarette dans un petit kiosque qui leur était réservé, autre prérogative, ils jouaient au billard.

Entre 1901-1904, la musique conduite par M. Houdayer, chef dévoué et estimé, connaissait une excellente audience. Le théâtre, dont les pièces étaient souvent écrites par le Pèe Eudes, subvenait aux besoins d’une trésorerie souvent déficitaire, les places se vendaient 10 et 15 centimes anciens.

1905-1906

Loi de séparation de l'Etat et de l'église

Le 26 janvier 1905, la curée de Louverné lui étant confiée, l’abbé Eudes laissait les rênes au Père Louis Perrin, né à Courcité en 1872, prêtre en 1896, vicaire pendant 6 ans à Saint Pierre la Cour.

Il restera 2 ans à Gorron et quelque mois à la paroisse Saint Pierre. Son dynamisme allait donner à Beauregard une activité débordante. Hélas, la séparation de l’église et de l’Etat pointait à l’horizon.

1909

Possession des salles de St Martin par le patronage

Le 16 janvier, le patronage prenait possession des salles de St Martin.

1914-1918

41 Beauregardiens donnaient leur vie

1919

Remise en état des rouages par J. Basle, secrétaire actif

Aux jeux interalliés, Alphonse Forveille enlevait la deuxième place au saut à la perche. La barre étant à 3.3 m. Il était aussi champion de France des patronages, titre qu’il conserva jusqu’en 1923.

1920

Inauguration du théâtre St Martin

En 1921 voyait la consécration de la première équipe de football, elle remportait le championnat de France des patronages battant en finale Blois, sur le score sans appel de 8 à 3.  Georges Coupeau s’était avéré un manager efficace et Robert Hardy un capitaine sûr et clairvoyant.

1924

Inauguration de la tribune d'Hilard.

Le 20 juillet un concours de gymnastique rassemblait    5 000 participants. Le capitaine de Pluvie, le président du patronage, pouvait être fier car l’U.S.B brillait dans toutes ses organisations. Le nombre de ses membres atteignait 300.

1929

Election du président Georges Coupeau

1937

Création de la section tennis de table

En 1933, l’U.S.B était rattachée à la paroisse Notre Dame. L’abbé Lelièvre assumait l’intérim et passait la direction à l’abbé Bernard Beucher.

Pendant 4 ans, cet apôtre de la jeunesse se donnait sans compter, se partageant entre l’U.S.B et les cœurs vaillants, autre œuvre humaniste.

1939-1945

La seconde Guerre Mondiale

Entre 1939-1945, la guerre une deuxième fois meurtrissait l’U.S.B.

Le 18 juin 1940, à 33 ans, l’abbé Beucher tombait au champ d’honneur. Avec lui 12 autres noms s’inscriront à la suite de la liste déjà longue de 14-18.

Plus de 40 mobilisés connaîtront pendant 5 ans la vie derrière les «barbelés», la déportation ou le STO.

1945

« Fidèles dans l’amitié Forts dans le devoir »

La grande devise sera mise une fois de plus en application. Autour de l’abbé Poulain, Georges Coupeau, aidé de Robert Hardy et d’Emile Irte comme vice-présidents, de René Pillon comme secrétaire, le chariot sera remis sur ses roues.

1947

Championnat de France de gymnastique

En 1947, le championnat de France de gymnastique déployait ses fastes sur toutes les installations de l’œuvre.

10 000 participants venaient de tous les coins de notre hexagone et même de l’étranger.

 

1950

Création de la section hockey

En 1950, l’union faisant la force. Les dirigeants, très conscients de la valeur de cet axiome, multiplieront les contacts pour ne plus former qu’une et indivisible société : le jaune de l’une encadrant le bleu de l’autre et devenant l’Union Sportive Espérance de Beauregard.

La section hockey est née en 1951 de la fusion des cliques de St Vincent et de Beauregard. Après une année en première division elle accède à la division d’honneur et deux ans après elle se classait en excellence.

Depuis 1953, elle compte parmi les meilleures sociétés de la ligue de Bretagne et de l’Ouest.

1956

Fête du centenaire

L’U.S.E.B

1958

Création de la section de tir à l'arc

Section boules bretonnes : En février 1957, quelques Anciens, afin de maintenir la forme et de garder une activité sportive, décident de former une section boules.

Le 5 mai 1957, sous la Direction de M. l’abbé Houlliot et de M. Lemoine, Président de cette section, avait lieu l’inauguration de la première Allée.

1964

Réception de la salle d'Hilard

Le Hockey sous la férule de Jacques Farouault affiche des résultats de plus en plus probants qui l’amènent à se déplacer dans toute la France. Les titres de champion d’Anjou Bretagne se multiplieront aussi bien chez les jeunes que chez les seniors.

De nombreux joueurs seront incorporés dans les équipes de France.

1967

Création de la section volley

1969

Création de la section hand ball

Le samedi 25 octobre 1969 étaient inaugurés en grande pompe les locaux rue St Martin (salle de tennis de table, une salle de gymnastique, trois salle de réunions).

1970

Les sections de l'U.S.E.B

En juin 1971, l’association « U.S.E.B » compte  10 sections : football, volley-ball, batterie fanfare, tennis de table, tennis, boules, hockey, tir à l’arc, gymnastique et Anciens.